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01 setembro 2011

...n’est-ce pas Monsieur Emile ?








Peu un art, peu une technique. Un mystère.
Et pour le résoudre, une simple potion magique, pour éclairer notre lanterne, magique elle aussi, n’est-ce pas Monsieur Emile ? C’est dire que l’histoire du cinéma est d’abord liée à celle de la médecine. Les corps torturés d’Eisenstein, par-delà le Caravage et le Greco, s’adressent aux premiers écorchés de Vésale. Et le fameux regard de Joan Fontaine devant le verre de lait ne répond pas à une héroïne de Delacroix, mais au chien de Pasteur. Car toute la fortune de Kodak s’est faite avec des plaques de radio, pas avec Blanche-Neige.

Jean Luc Godard - HISTOIRE(S) DU CINEMA 2B - Fatale Beauté

06 junho 2011

Où commence, mais où commence quoi?


des tasses de café aux galaxies por lll_otto_ll
Peut-être qu'un objet est ce qui permet de relier, de passer d'un sujet à l'autre, donc de vivre en société, d'être ensemble. Mais alors puisque la relation sociale est toujours ambigüe, puisque ma pensée divise autant qu'elle unit, puisque ma parole rapproche par ce qu'elle exprime et isole par ce qu'elle tait; puisqu'un immense fossé sépare la certitude subjective que j'ai de moi-même et la vérité objective que je suis pour les autres. Puisque je n'arrête pas de me trouver coupable alors que je me sens innocent; puisque chaque événement transforme ma vie quotidienne; puisque j'échoue sans cesse à communiquer, je veux dire à comprendre, à aimer, à me faire aimer, et que chaque échec me fait éprouver ma solitude;

Puisque, puisque je ne peux pas m’arracher à l’objectivité qui m’écrase ni a la subjectivité qui m’exile, puisqu’il ne m’est pas permis ni de m’élever jusqu'à l’Etre ni de tomber dans le néant, il faut que j’écoute, il faut que je regarde autour de moi plus que jamais,le monde, mon semblable, mon frère...
Le monde seul, où aujourd'hui les révolutions sont impossibles, où des guerres sanglantes me menacent, où le capitalisme n’est plus très sûr de ces droits, et la classe ouvrière en recul; où les progrès foudroyant de la science donnent au siècle futur une présence obsédante, où l’avenir est plus présent que le présent, où les lointaines galaxies sont à ma porte, mon semblable, mon frère..
Où commence, mais où commence quoi? Dieu créa les cieux et la terre bien sur, mais c’est un peu lâche et facile, on doit pouvoir dire mieux, dire que les limites du langage sont celles du monde, que les limites de mon langage sont celles de mon monde, et qu’en parlant je limite le monde, je le termine et que la mort un jour logique et mystérieux viendra abolir un jour cette limite et qu’il n’y aura ni question ni réponse, tout sera flou mais si par hasard les choses redeviennent nettes ce ne peut être qu’avec l'apparition de la conscience, ensuite, tout s’enchaine...

Jean-Luc Godard




28 abril 2010

Les fous


L'Eternité

Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.

Ame sentinelle,
Murmurons l'aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.

Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.

Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s'exhale
Sans qu'on dise : enfin.

Là pas d'espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.

Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.

Arthur Rimbaud, 1872

22 abril 2010

PAROLES


Procurei-as num livro que tinha lido há muito, "Paroles" de Jacques Prévert. E no fim, mesmo no fim do livro, está "A Lanterna Mágica de Picasso".

Tous les yeux d'une femme joués sur le même tableau
Les traits de l'être aimé traqués par le destin sous la fleur immobile d'un sordide papier peint
L'herbe blanche du meurtre dans une forêt de chaises
Un mendiant de carton éventré sur une table de marbre
Les cendres d'un cigare sur le quai d'une gare
Le portrait d'un portrait
Le mystère d'un enfant
La splendeur indéniable d'un buffet de cuisine
La beauté immédiate d'un chiffon dans le vent
La folle terreur du piège dans un regard d'oiseau
L''absurde hennissement d'un cheval décousu
La musique impossible des mules à grelots
Le taureau mis à mort couronné de chapeaux
La jambe jamais pareille d'une rousse endormie et la très grande oreille de ses moindres soucis
Le mouvement perpétuel attrapé à la main
L''immense statue de pierre d'un grain de sel marin
La joie de chaque jour et l'incertitude de mourir et le fer de l'amour dans la plaie d'un sourire
La plus lointaine étoile du plus humble des chiens
Et salés sur une vitre le tendre goût du pain
La ligne de chance perdue et retrouvée brisée et redressée parée des haillons bleus de la nécessité
L'étourdissante apparition d'un grain de raisin de Malaga sur un gâteau de riz
Un homme dans un bouge assommant à coups de rouge le mal du pays
Et la lueur aveuglante d'un paquet de bougies
Une fenêtre sur la mer ouverte comme une huître
Le sabot d'un cheval le pied nu d'une ombrelle
La grâce incomparable d'une tourterelle toute seule dans une maison très froide
Le poids mort d'une pendule et ses moments perdus
Le soleil somnambule qui réveille en sursaut au milieu de la nuit la Beauté somnolente et soudain éblouie qui jette sur ses épaules le manteau de la cheminée et l'entraîne avec lui dans le noir de fumée masquée de blanc d'Espagne et vêtue de papiers collés
Et tant de choses encore
Une guitare de bois vert berçant l'enfance de l'art
Un ticket de chemin de fer avec tous ses bagages
La main qui dépayse un visage qui dévisage un paysage
L'écureuil caressant d'une fille neuve et nue
Splendide souriante heureuse et impudique
Surgissant à l'improviste d'un casier à bouteilles ou d'un casier à musique comme une panoplie de plantes vertes vivaces et phalliques
Surgissant elle aussi à l'improviste du tronc pourrissant
D'un palmier académique nostalgique et désespérément vieux beau comme l'antique
Et les cloches à melon du matin brisées par le cri d'un journal du soir
Les terrifiantes pinces d'un crabe émergeant des dessous d'un panier
La dernière fleur d'un arbre avec les deux gouttes d'eau du condamné
Et la mariée trop belle seule et abandonnée sur le divan cramoisi de la jalousie par la blême frayeur de ses premiers maris
Et puis dans un jardin d'hiver sur le dossier d'un trône une chatte en émoi et la moustache de sa queue sous les narines d'un roi
La chaux vive d'un regard dans le visage de pierre d'une vieille femme assise près d'un panier d'osier
Et crispées sur le minimum tout frais du garde-fou d'un phare tout blanc les deux mains bleues de froid d'un Arlequin errant qui regarde la mer et ses grands chevaux dormants dans le soleil couchant et puis qui se réveillent les naseaux écumants les yeux phosphorescents affolés par la lueur du phare et ses épouvantables feux tournant
Et L'alouette toute rôtie dans la bouche d'un mendiant
Une jeune femme infirme folle dans un jardin public qui souriant d'un sourire déchiré mécanique en berçant dans ses bras un enfant léthargique trace dans la poussière de son pied sale et nu la silhouette du père et ses profils perdus et présente aux passants son nouveau-né en loques Regardez donc mon beau regardez donc ma belle ma merveille des merveilles mon enfant naturel d'un côté c'est un garçon et de l'autre c'est une fille tous les matins il pleure mais tous les soirs je la console et les remonte comme une pendule
Et aussi le gardien du square fasciné par le crépuscule
La vie d'une araignée suspendue à un fil
L'insomnie d'une poupée au balancier cassé et ses grands yeux de verre ouverts à tout jamais
La mort d'un cheval blanc la jeunesse d'un moineau
La porte d'une école rue du Pont-de-Lodi
Et les Grands Augustins empalés à la grille d'une maison dans une petite rue dont ils portent le nom
Tous les pêcheurs d'Antibes autour d'un seul poisson
La violence d'un oeuf la détresse d'un soldat
La présence obsédante d'une clé cachée sous un paillasson
Et la ligne de mire et la ligne de mort dans la main autoritaire et potelée d'un simulacre d'homme obèse et délirant camouflant soigneusement derrière les bannières exemplaires et les crucifix gammés drapés et dressés spectaculairement sur le grand balcon mortuaire du musée des horreurs et des honneurs de la guerre la ridicule statue vivante de ses petites jambes courtes et de son buste trop long mais ne parvenant pas malgré son bon sourire de Caudillo grandiose et magnanime à cacher les irrémédiables et pitoyables signes de la peur de l'ennui de la haine et la connerie gravés sur son masque de viande fauve et blême comme les graffiti obscènes de la mégalomanie gravés par les lamentables tortionnaires de l'ordre nouveau dans les urinoirs de la nuit
Et derrière lui dans le charnier d'une valise diplomatique entrouverte le cadavre tout simple d'un paysan pauvre assailli dans son champ à coups de lingots d'or par d'impeccables hommes d'argent
Et tout à côté sur une table une grenade ouverte avec toute une ville dedans
Et toute la douleur de cette ville rasée et saignée à blanc
Et toute la garde civile caracolant tout autour d'une civière
Où rêve encore un gitan mort
Et toute la colère d'un peuple amoureux travailleur insouciant et charmant qui soudain éclate brusquement comme le cri rouge d'un coq égorgé publiquement
Et le spectre solaire des hommes aux bas salaires qui surgit tout sanglant des sanglantes entrailles d'une maison ouvrière tenant à bout de bras la pauvre lueur de la misère la lampe sanglante de Guernica et découvre au grand jour de sa lumière crue et vraie les épouvantables fausses teintes d'un monde décoloré usé jusqu'à la corde vidé jusqu'à la moelle
D'un monde mort sur pied
D'un monde condamné
Et déjà oublié
Noyé carbonisé aux mille feux de l'eau courante du ruisseau populaire
Où le sang populaire court inlassablement
Intarissablement
Dans les artères et dans les veines de la terre et dans les artères et dans les veines de ses véritables enfants
Et le visage de n'importe lequel de ses enfants dessiné simplement sur une feuille de papier blanc
Le visage d'André Breton le visage de Paul Eluard
Le visage d'un charretier aperçu dans la rue
La lueur du clin d'oeil d'un marchand de mouron
Le sourire épanoui d'un sculpteur de marrons
Et sculpté dans le plâtre un mouton de plâtre frisé bêlant de vérité dans la main d'un berger de plâtre debout près d'un fer à repasser
A côté d'une boîte à cigares vide
A côté d'un crayon oublié
A côté des Métamorphoses d'Ovide
A côté d'un lacet de soulier
A côté d'un fauteuil aux jambes coupées par la fatigue des années
A côté d'un bouton de porte
A côté d'une nature morte où les rêves enfantins d'une femme de ménage agonisent sur la pierre froide d'un évier comme des poissons suffoquant et crevant sur des galets brûlants
Et la maison remuée de fond en comble par les pauvres cris de poisson mort de la femme de ménage désespérée tout à coup qui fait naufrage soulevée par les lames de fond du parquet et va s'échouer lamentablement sur les bords de la Seine dans les jardins du Vert-Galant
Et là désemparée elle s'assoit sur un banc
Et elle fait ses comptes
Et elle ne se voit pas blanche pourrie par les souvenirs et fauchée comme les blés
Une seule pièce lui reste une chambre à coucher
Et comme elle va la jouer à pile ou face avec le vain espoir de gagner un peu de temps
Un grand orage éclate dans la glace à trois faces
Avec totues les flammes de la joie de vivre
Tous les éclars de la chaleur animale
Toutes les lueurs de la bonne humeur
Et donnant le coup de grâce à la maison désorientée
Incendie les rideaux de la chambre à coucher
Et roulant en boule de feu les draps au pied du lit
Découvre en souriant devant le monde entier
Le puzzle de l'amour avec tous ses morceaux
Tous ses morceaux choisis par Picasso
Un amant sa maîtresse et ses jambes à son cou
Et les yeux sur les fesses les mains un peu partout
Les pieds levés au ciel et les seins sens dessus dessous
Les deux corps enlacés échangés caressés
L'amour décapité délivré et ravi
La tête abandonnée roulant sur le tapis
Les idées délaissées oubliées égarées
Mises hors d'état de nuire par la joie et le plaisir
Les idées de colère bafouées par l'amour en couleur
Les idées terrées et atterrées comme les pauvres rats de la mort sentant venir le bouleversant naufrage de l'Amour
Les idées remses à leur place à la porte de la chambre à côté du pan à côté des souliers
Les idées clacinées escamotées volatilisées désidéalisées
Les idées pétrifiées devant la merveilleuse indifférence d'un monde passionné
D'un monde retrouvé
D'un monde indiscutable et inexpliqué
D'un monde sans savor-vivre mais plein de joie de vivre
D'un monde sobre et ivre
D'un monde triste et gai
Tendre et cruel
Réel et surréel
Terrifiant et marrant
Nocturne et diurne
Solite et insolite
Beau comme tout

14 abril 2010

Nos silences, nos paroles.







Ta voix, tes yeux,
tes mains, tes lèvres.
Nos silences, nos paroles.
La lumière qui s'en va,
la lumière qui revient.
Un seul sourire pour nous deux.
Par besoin de savoir.
j'ai vu la nuit créer le jour
sans que nous changions d'apparence.
O bien aimée de tous,
Et bien aimée d'un seul,
en silence ta bouche
a promis d'être heureuse.
De loin en loin dit la haine,
de proche en proche dit l'amour.
Par la caresse
nous sortons de notre enfance.
Je vois de mieux en mieux
la forme humaine,
comme un dialogue d'amoureux.
Le cœur n'est qu'une seule bouche.
Toutes les choses au hasard,
tous les mots dits sans y penser,
les sentiments à la dérive,
les hommes tournent dans la ville,
le regard, la parole, et le fait que je t'aime.
Tout est en mouvement.
Il suffit d'avancer pour vivre.
D'aller droit devant soi,
vers tous ceux que l'on aime.
J'allais vers toi. J'allais sans fin vers la lumière.
Si tu souris c'est pour mieux m'envahir.
Les rayons de tes bras
entrouvraient le brouillard.

Palavras de Paul Éluard, em Alphaville, Godard.

11 março 2010

Plazaville



Plazaville is a new media video art work. It is based on the classic 1965 movie Alphaville by Jean Luc Godard. It is set in 21st century New York City. The scenes from the original Alphaville are being re-enacted, interpreted and improvised upon by the artists, actors and videographers. The piece uses the internet as one means of distributing the short video clips. This is somewhat like a serialized program but is not in any order. Viewers can download new scenes as they become available on the Turbulence website as well as iTunes and youTube. The videos can be viewed on computers, iPhones and large screen HD televisions (using AppleTV). The final presentation of the work is a video projection/ installation work at Pace Digital Gallery scheduled for April 2009.Plazaville is a 2009 commission of New Radio and Performing Arts, Inc., (aka Ether-Ore) for its Turbulence web site. It was made possible with funding from the New York City Department of Cultural Affairs. Produced by G.H. Hovagimyan with Christina McPhee & Artists


Vê aqui:

g. h. hovagimyan's youtube channel


the artist meeting website

06 outubro 2009

des-APONTAMENTOS



Socialisme, Jean-Luc Godard. Para Janeiro de 2010

10 fevereiro 2008

04 janeiro 2008

"Mais, je m'appele Ferdinand!"

















Votre film ressemble à un puzzle dont la véritable signification n’apparaît qu’après-coup. Avez-vous pensé que cette forme d’écriture-là pouvait désorienter une partie du public ?

Peut-être un peu, mais ce n’est pas un sentiment qui me préoccupe parce que je considère que mon langage est finalement beaucoup plus concret que celui de films comme… « Taxi pour Tobrouk », « Mélodie en sous-sol » ou… « Le Tonnerre de Dieu ». Pour moi, ce sont des films totalement abstraits. Un châtelain qui recueille une prostituée ne lui parle pas comme Gabin dans « le Tonnerre de Dieu ». C’est un univers totalement faux. Je ne critique pas les données, mais le résultat. Les gens prennent cela pour du concret, ou plutôt ils savent que c’est de la fiction, mais c’est la part du rêve dont ils ont besoin. Et quand on leur montre le visage, celui qu’ils voient tous les matins en se rasant ou en faisant leur toilette devant la glace, celui-là les ennuie profondément, alors que la seule chose qui pourtant les intéresse, c’est eux-mêmes.
Il y a donc là une contradiction que je n’ai jamais bien résolue, dont je suis conscient et qui fait qu’on nous traite d’auteurs abstraits alors que je suis convaincu du contraire… En peinture, on peut dire « ça c’est concret », « ça c’est abstrait », les mots correspondent à des réalités. Au cinéma pas du tout, puisque le concret est présent partout. Une voiture est une voiture dans n’importe quel film, qu’il soit russe ou américain ; les sens des mots concret ou abstrait, réalité ou irréalité ne recouvrent pas les mêmes concepts. Moi j’appelle un film de Verneuil un film abstrait, parce que je trouve qu’il ne correspond pas aux données normales de la vie.

Un film est une chose qui tient un peu du roman, de la peinture et de la musique. Du roman parce qu’il raconte une histoire à l’aide de personnages, de la musique parce qu’il y a des sons et que l’on peut y mettre de la musique, de la peinture puisque ce sont des images animées ou inanimées. Au départ, je considère tous ces éléments sur un strict pied d’égalité. Ce sont des moyens de narration. C’est comme un romancier qui dispose de temps grammaticaux, de certains noms, de certains adjectifs qu’il avance dans un certain ordre. Il décide d’écrire tout à l’imparfait ou tout au passé composé, ou bien de temps en temps… Il se donne la liberté d’y introduire le présent. On ne dira pas à l’auteur d’un roman au passé qui emploie tout à coup le présent : « là, vous avez fait une citation du présent »… Dans « Pierrot », Anna s’appelle Marianne… Elle s’appelait autrement et puis dans les dialogues, on parlait des « Caprices de Marianne »… Alors j’ai préféré l’appeler carrément Marianne. Peut-être y a-t-il des gens qui peuvent penser aux « Caprices », et comme c’est un film romantique, c’est pleinement justifié. Et puis, il y a Marianne de Marivaux aussi, et si je veux encore qu’on pense à Renoir, je n’ai pas besoin de dire « elle ressemble à un tableau de Renoir », je n’ai qu’à prononcer le nom de Marianne et montrer en même temps un tableau de Renoir.

Extracto de uma entrevista por François Maurin- L’Humanité - 1965



Entretien avec Jean-Luc Godard